Oeuvre artistique de la semaine : La chanson de geste
A partir du XIème siècle, des récits divers apparaissent. De longs poèmes épiques, les chansons de geste, célèbrent les exploits guerriers des chevaliers.
La chanson de Roland est la première chanson de geste de la littérature française. Elle comporte environ 4 000 vers (dans sa version la plus ancienne ; elle en compte 9 000 pour un manuscrit de la fin du XIIIe siècle) en ancien français, transmises et diffusées en chant par les troubadours et jongleurs.
Elle relate, trois siècles après, le combat fatal du chevalier Roland, marquis des marches de Bretagne et de ses fidèles preux contre une armée Vasconne à la bataille de Roncevaux en représailles au pillage de Pampelune.
La Chanson de Roland est la plus célèbre des chansons de geste. Créée à la fin du XIe siècle par un poète anonyme – que certains croient être Turolde, dont on peut lire le nom dans la dernière laisse du poème –, elle raconte, en l’amplifiant et le dramatisant, un épisode des guerres menées par Charlemagne contre les Sarrasins : la désastreuse bataille qui se serait déroulée à Roncevaux.
Charlemagne fait la guerre en Espagne depuis sept ans. Il rentre en France après avoir soumis Pampelune, mais il a été trahi par un de ses barons, Ganelon. Au passage de Roncevaux, le traître le convainc de placer Roland à la tête de l’arrière-garde. Onze autres barons se joignent à Roland, qui se choisissent seulement 20 000 chevaliers – pour s’opposer aux 100 000 Sarrasins qui vont les attaquer.
Avant la bataille, Olivier, son meilleur ami, tente de convaincre Roland d’appeler Charlemagne à la rescousse, mais il refuse, par orgueil. Tout le monde mourra, les 100 000 Sarrasins et les 20 000 Français. Roland meurt le dernier, juste avant l’arrivée de Charlemagne, qui anéantit le reste de l’armée sarrasine (de 300 000 hommes).
Diaporama sur la Chanson de Roland.
La chanson de Roland (texte)