Oeuvre de la semaine : le Hip Hop
Cette semaine, après avoir observé différents types de danse, la classe a opté pour le hip-hop. Cette danse désigne plusieurs formes de street dance principalement effectuées dans la musique hip-hop. Elle dénombre plusieurs styles de danses tels que le breaking, le locking, et le popping créé dans les années 1970 et popularisé aux États-Unis.
Danse hip-hop : Les battle de breakdance (1er juillet)
Qu'est-ce que le breakdance et les " battle " ? Quelles sont les règles ? Quels les mouvements hip-hop les plus connus ? Réponses avec David Bérillon, responsable national hip-hop à l'UNSS. La ...
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La danse hip-hop est née aux Etats-Unis dans les années 1970 à New York. DJ Kool Herc (de son vrai nom Clive Campbell, un disc jockey américano-jamaïcain, ) a l’idée d’organiser de grands rassemblements festifs dans le quartier du Bronx. Dans ces fêtes, un nouveau son apparaît : le « breakbeat ».
Qu'est-ce qu'un breakbeat ?
Ce sont des « samples », c’est-à-dire des extraits de funk, de disco, ou de toute autre musique, dans lesquels on prend quelques secondes percutantes. (Exemple : 5 secondes d’un morceau que tu mets en boucle).
Cela change l’univers de la musique. Les danseurs s’approprient ces breakbeats en inventant une nouvelle danse : le breaking ou le b-boying, « b-boy » pour « break-boy ».
Le break est créé à partir d’autres danses ou sports qui existent déjà comme la capoeira, la gym, le yoga, les danses tribales ou les danses folkloriques. Le hip-hop et le break vont reprendre certains mouvements de la capoeira.
Le terme « battle » (« bataille ») apparaît. Il désigne un duel, un échange entre les danseurs hip-hop.
Deux versants vont se développer au niveau du break, un versant plus artistique et un autre plus sportif. On parle beaucoup des danseurs américains.
Mais depuis 30 ans, les danseurs français de hip-hop rayonnent dans le monde et ont contribué au développement de cette danse.
Que sont les power moves et le toprock dans le hip-hop ?
Le « toprock. » est un style de danse utilisé comme introduction au break. Le danseur commence sa danse par un toprock, puis enchaîne ses pas de break.
Un français, Mathias Rassin (« B-boy Thias »), a tellement développé ce style qu’il est devenu une référence mondiale.
On a une autre catégorie, les « power moves », ou phases. Ces mouvements sont beaucoup plus spectaculaires et répertoriés. La force du danseur va se mesurer sur la rapidité de la figure dans dans les deux sens et sur la capacité à les associer avec la musique. Les deux mouvements les plus connus sont le cercle et la coupole. On a aussi la figure du canard et de l’envolée.
La liberté est la force de cette discipline. Les figures ne sont pas imposées. On montre son style, montrer qui on est. Parfois, on peut être moins bon sur certaines figures et être meilleur sur la musicalité, la signature et sur l’ensemble du répertoire.
Quelles sont les règles des battles dans le hip-hop ?
L’univers des battles est très underground, c’est-à-dire un peu caché et souterrain. On n’en voit pas tous les jours. Dans les battles, on peut avoir des règles très différentes d’un événement à l’autre. C’est ce qui fait leur force. C’est un échange où les deux concurrents restent sur zone. On est sur un passage successif où l’autre est là.
On peut avoir du 1 contre 1, du 2 contre 2. On peut jouer sur la durée des passages et on peut jouer avec des contraintes. Dans les battles, les danseurs se regardent et interagissent. Ils sont dans une logique de défi et de surpassement de soi. C'est un esprit très fort dans la culture hip-pop.