Ce paquebot a été transformé en village pour des familles ukrainiennes (un article de Léa)

@photo Mon quotidien

Le paquebot flotte dans le port de Marseille. Il recueille des familles ukrainiennes depuis le 29 mars. Il a recueilli surtout des femmes et des enfants. Ce paquebot appartient à l’entreprise Corsica Linea et mesure 165 m de long. Il est considéré comme une petite Ukraine dans Marseille.

Les familles ont fui la guerre en Ukraine. Dans le paquebot, les panneaux d’indication ont été traduits en ukrainien, le parking est devenu un terrain de sport, la discothèque une salle de jeux et une garderie.

Cette idée est venue du patron de l’entreprise à cause du Covid, car en Méditerranée, on ne faisait plus de croisières. Le patron a alors pensé à héberger des réfugiés ukrainiens à bord.

Le 17 mai, il y a avait 805 réfugiés dont 300 enfants environ.

Pour les gens de l’équipage, les réfugiés n’ont pas changé grand-chose. Ils sont un peu comme des clients, la seule différence qu’ils les connaissent. Les membres d’équipage sont un peu comme des animateurs : ils font des concours de dessin, des sorties. Le cuisinier leur prépare leurs repas préférés, comme un potage à base de chou et de betterave.

Les réfugiés vont aussi à l’école.

Les relations entre l’Ukraine et la Russie ont toujours été compliquées. Plusieurs événements ont annoncé le conflit actuel entre l’Ukraine et la Russie.

En août 1991, l’Ukraine est une nation divisée, suite à la chute de l’Union Soviétique. L’est de l’Ukraine, le Dombass, alors que l’ouest parle ukrainien en majorité).

En novembre 2004, le nouveau 1^er ministre élu, Viktor Ianoukovitch, qui est pro-russe, provoque la colère du camp pro-occidental, qui dénonce des résultats truqués : c’est le début de la Révolution Orange. Un fossé sépare de plus en plus l’ouest et l’est.

Vladimir Poutine annonce dès 2005, ne pas vouloir que l’Ukraine entre dans l’Otan, car il ne veut pas que ses pays frontaliers entrent dans l’Otan, que le Russie considère comme une menace.